Je suis connue pour être une personne très bienveillante, mais aussi très généreuse du cœur, mais pourtant ses derniers temps, avec le collège, cette bienveillance est mise à vive épreuve.
Depuis 11 ans, je suis clairement un animal quand cela concerne mes enfants.
Je suis une louve qui protégera toujours ses petites quitte à en mourir.
C'est peut-être extrême dans les mots, mais pourtant c'est ainsi que je le ressens de l'intérieur quand des cas d'injustice arrivent à mes enfants.
Il y a encore quelques années, je me serais énervée face à des cas de violences ou d'injustices envers mes petits, mais désormais, j'arrive à gérer tout cela dans le calme.
Je prends le temps de réfléchir à mes mots, à mes actions.
Mais cela m'épuise, me demande énormément d'énergie, car je ne suis pas née ainsi, je suis à la base impulsive et protectrice.
Quand cela arrive au sein du collège, je laisse l'établissement gérer et quand cela arrive à l'extérieur, je laisse les gendarmes faire leur boulot.
Mais cela n'empêche pas, que je reste une mère-louve, qui ne comprendra jamais que l'on puisse faire du mal à ses petits puisque je leur demande de ne pas faire du mal aux autres.
Je leur ai appris à être bienveillant, emphatique, équitable et aimant.
Je reste cette personne qui déteste l'injustice qui se battra toujours pour le respect envers les autres.
Je suis cette personne qui en a assez que l'on trouve des excuses à l'agresseur au point d'en oublier la victime.
Je suis cette maman dont la bienveillance est mise à rude épreuve à l'extérieur de la maison, mais pour autant qui est contente d'avoir appris à se canaliser afin de prendre les bonnes décisions.
La bienveillance, ce n'est pas qu'à la maison, ce n'est pas qu'envers nos enfants, cela concerne notre personne et toutes celles que l'on croisera dans notre vie et c'est ce dernier point, qui est la plus compliquée à gérer.
Et toi, il y a des épreuves de la vie qui rendent ta bienveillance fragile ?