Le musée a été installé dans une ancienne ferme avoisinante à cette carrière, ce qui est une idée judicieuse qui a permis d'éviter de faire construire un énième bâtiment.
Lors de notre visite dans ces lieux, un chat nous a servi de guide, pour le bonheur des enfants.
Ce musée est un lieu de mémoire autour de la résistance dans le Pays de Châteaubriant durant la Seconde Guerre mondiale.
On peut y trouver sous verre, des lettres, des photos, des vêtements et des objets d'époques, ce qui permet aux enfants de mieux contextualiser les faits.
En plus, ce musée est totalement gratuit, ce qui permet de donner accès à l'histoire à tout le temps d'un mercredi ou d'un samedi après-midi.
Mes enfants ont aimé parcourir librement ce musée et nous comptons y retourner un de ces jours.
Je vous recommande, si vous avez des enfants, de faire une visite mixer avec un temps d'instruction à la maison.
Pour faire cela, sachez que vous pourrez trouver ICI la lettre de Guy Môquet et d'autres archives très intéressantes sur le site du musée de la résistance.
Au passage, je vous partage juste en dessous, un petit résumé sur les faits qui ont eux lieux le 22 octobre 1941.
Le 22 octobre 1941, vingt sept otages sont fusillés à Châteaubriant. Tous refusent d’avoir les yeux bandés et les mains liées. Ils meurent en chantant La Marseillaise. Le même jour, seize otages sont également exécutés à Nantes, au champ de tir du Bêle, et cinq autres au mont Valérien.
Alors que l’autorité allemande pensait faire de la fusillade de Châteaubriant un exemple, elle obtient l’effet inverse. Partout, cette exécution suscite l’indignation et la colère. Elle frappe de manière irréversible la conscience des habitants de la région et l’ensemble de la population française, jouant un rôle important dans la mobilisation des énergies pour combattre l’occupant. Son retentissement est considérable dans le pays comme en extérieur.