Parlons maintenant de l'instruction dans la famille et ma parentalité, les sujets qui vous intéressent le plus.
Si vous pensez qu'un étudiant n'a plus besoin de papa et maman, une fois qu'il a quitté le foyer, c'est une grosse erreur. Effectivement, fiston adore sa vie dans la ville de ses études, il a réussi facilement à s'y faire des amis, mais il a toujours, et heureusement, besoin de ses parents surtout d'un point de vue moral.
En octobre, il a eu un accident de vélo et il s'en est bien sorti, mais c'est là que je me suis rendu compte que la distance pouvait être compliqué. Par chance, à distance, j'ai réussi à gérer tout ce qui concerne le médical dont les soins infirmiers, mais ce fut éprouvant.
Il avait besoin de rentrer dans son foyer en pleine semaine pour ressentir le soutien familial et c'est avec amour que nous l'avons accueilli suite à ce petit accident.
C'est là qu'il a réellement compris qu'il a eu raison de ne pas partir faire des études trop loin de son foyer à tout juste 18 ans et que maman avait encore une fois raison. ^^
Allana, elle, se rendant compte que j'avais moins de temps à consacrer à la gérance de sa vie passionnelle, à d'elle-même prise en main ses projets. Elle gère désormais ses réseaux sociaux, ses collaborations et ses expositions.
Bien entendu, maman est toujours derrière afin de conseiller, lui saisir des opportunités, pour donner des petites astuces, lui dire parfois de ralentir et servir de taxi avec papa, mais elle est très fière de son autonomie à 16 ans.
Elle s'est épatée en ne manquant aucun jour du Inktober, en gérant seule ses mails et son Instagram, tout en jonglant avec ses nombreux projets au conservatoire.
Elle a reçu son attestation de fin de scolarité secondaire et se prépare mentalement à repasser le baccalauréat, un examen qui ne la passionne plus réellement, car de nombreuses propositions s'offrent à elle, mais elle persiste tout de même.
Nous arrivons à garder des moments en tête-à-tête et elle m'accompagne souvent à mes nombreuses invitations presse.
Je continue d'accompagner avec plaisir Énéa dans son instruction. Elle a fait, comme en septembre, un très bon mois d'octobre au CNED et nous travaillons toujours sur son anxiété scolaire en faisant des adaptations au quotidien. Je sens, petit à petit, que cela porte ses fruits.
Elle essaye de s'intégrer au mieux dans son équipe de GRS, elle met toute son énergie à cela même si ça n'est pas simple quand on est la petite nouvelle, mais les professeurs gèrent très bien. Elle aura sa première compétition en individuel en novembre, elle est à la fois pressée et excitée, elle révise même à la maison.
Sur un point de vue social, ce fut riche pour les deux demoiselles qui passent beaucoup de temps avec leurs amies et au club ado. Nous avons aussi fait pas mal d’expositions.
Et pour l'Oisillon, c'était justement le mois de la sociabilisation. Presque tous les jeudis, désormais, il retrouve un petit copain de son âge. En plus de passer énormément de temps à la ludothèque. Il a fait un atelier motricité avec le centre socioculturel de Nozay et gère de mieux en mieux son hyperacousie. Je ne fais toujours rien de formel avec lui, tout passe par les jeux et c'est lui qui dirige ses activités.
Il est très fier de savoir faire, dorénavant, de la draisienne.
Comme vous vous en rendez compte, notre vie va toujours à cent à l'heure, mais je vous rassure, j'arrive encore à trouver du temps pour lire et regarder des séries mais cela, je vous le partage déjà sur Instagram.