❤ Mon avis sur le co-schooling ! ❤
Dans ❤ IEF ❤
Il y a quelques semaines, j'ai découvert un nouveau terme sur la blogosphère qui est le co-schooling.
Je vais vous avouer que je me suis dit « encore un nouveau mot pour quelque chose de pas nouveau ».
Commentaires
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Bonjour,
Je tombe sur cet article un peu par hasard et je tenais à faire part de mon témoignage.
Sans le savoir, on peut donc dire que je pratique le co-schooling avec ma fille de 5 ans (et ferai de même certainement avec mon autre fille de 2 ans).
Ça s’est fait très naturellement en fait. Vers l’âge de 2 ans, j’ai appris à ma fille, à sa demande, toutes les lettres de l’alphabet grâce à des lettres mobiles. Bon, il faut dire qu’elle parle couramment depuis ses 18 mois (alors que sa sœur peine à ce niveau là, à chaque enfant son développement). J’ai toujours laissé en libre service de nombreux livres, encyclopédies pour enfants et autres méthodes d’apprentissage.
Résultat: à 4 ans à peine, ma fille débarque un beau soir avec une vieille méthode Boscher héritée de ma mère et me demande de lui apprendre à lire. 3 mois plus tard, c’est chose faite. Elle lit désormais couramment, en conséquence de quoi elle commence même à s’auto-instruire en lisant seule ses encyclopédies sur les thèmes qui l’intéressent. Cela lui sert de support pour me questionner plus en profondeur sur certains sujets, ce qui fait que le fonctionnement du corps humain, la vie des animaux, le système solaire et ou encore l’histoire de l’univers commencent à avoir de moins en moins de secrets pour elle.
En ce moment, elle est à fond sur l’anglais. Ayant la chance de parler moi-même couramment cette langue, elle vient régulièrement me demander comment on dit telle ou telle chose. J’ai acheté un petit manuel ludique d'apprentissage en support, ce qui l’aide aussi à appréhender l’anglais écrit (et oui, savoir lire aide beaucoup). Je lui ai aussi offert son 1er dictionnaire et ai commencé à lui apprendre comment on s’en sert (avec de l´aide cependant). Elle était ravie de réaliser qu’il existait un livre qui pouvait expliquer ce que tous les mots signifiaient.
Bref, je co-schoole avec elle, mais sans prise de tête ni « programme » défini à l’avance.
Pour autant, ma fille est scolarisée et je fais confiance à ses instits pour lui enseigner ce que je n’ai ni le temps, ni l’évie, ni la pédagogie suffisante pour le faire moi-même (l’ecriture en est un très bon exemple). De plus, n'étant pas du tout portée sur les activités manuelles, je suis bien contente que l´ecole lui propose ce genre d’activités que je rechigne sincèrement à mettre en place chez moi. Et puis, elle y a ses copains, y apprend les règles de la collectivité et je serai bien incapable de lui offrir cela à la maison. Enfin, argument fort également pour moi: je travaille, je ne compte nullement arrêter car cela contribue à mon épanouissement personnel, et ça serait donc une maman aigrie qui lui ferait l’instruction à la maison... à quoi bon?
Elle vient de rentrer en GS, mais sautera sûrement son CP du fait de son excellent niveau en lecture. Bon, je ne me leurre pas: son « avance » est aussi et surtout due à ses capacités propres, auxquelles je ne fais finalement que répondre.
Sa jeune sœur prend plus son temps dans son développement et du haut de ses presque 2 ans 1/2, préfère quant à elle rester se faire câliner par maman et exercer ses capacités motrices, besoins que je respecte entièrement et que je comble autant que faire se peut. En plus, sa grande sœur veille au grain et se plaît régulièrement à lui lire des livres, lui apprendre les couleurs et la faire compter. C’est chouette. C’est une émulation permanente qui se met en place chez nous.
Voilà pour mon expérience personnelle :-)Merci beaucoup Bea pour ton témoignage.
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