J’ai enfin prit compte du décès de mon grand-père lundi soir, une fois chéri partie et les petits couchés.
Je me suis écroulés et je n’ai pas arrêté de pleurer jusqu’à 2h du matin.
Ce qui m’a apaisé c’est ma petite dernière qui avait décidé de venir faire dodo avec moi.
Depuis samedi je ne parle pas à mon mari, ni à ma famille mais je garde la tête haute avec mes enfants.
Je n’ai pas eu le courage d’en parler à mes enfants, envie de les laisser dans l’ignorance par peur de voir les larmes coulées sur leurs visages.
Il va falloir que je le fasse au plus vite, même si cela me brise le cœur de les faire souffrir.
Je me suis petit à petit enfermer dans une bulle par peur de m’écrouler.
Je fais mon train-train quotidien comme si de rien était mais dans ma tête tout se chamboule.
Je suis consciente que cela n’est pas bon….
Je sourie aux autres et pourtant j’ai envie de pleurer et cela me fait peur car ça ne correspond pas du tout à mon état d’esprit.
Oui je suis triste et encore se mot est trop léger pour dire à quel point je vis mal le départ de cet homme que j’ai eu à mes côtés durant de si longues années.
Pour lui j’avais un grand respect, une admiration même tellement il était intelligent.
Chaque vacance je l’ai passé à ses côtés depuis mes 5 ans et j’avais continué malgré que j’ai eu des enfants entre temps.
Je ne regarderais plus son émission préférée de la même manière, je n’irais plus dans sa maison sans sentir un manque.
Les petits trains de son enfance qu’il avait donnés à rayanou seront aussi précieux qu’un diamant à nos yeux.
Les photos de lui seront nos derniers souvenirs matérialisés.
Je me souviendrais toujours que pour chaque bouchon trier, petite, j’avais 10 centimes.
Je me souviendrais toujours de l’horloge que l’on mettait en marche le matin ensemble.
Aujourd’hui, depuis samedi, je me sens seul au monde dans mon chagrin.
Pépé tu me manque